Peindre avec des contraintes

Hier soir, j’ai participé à un nouveau challenge. Cette fois, c’était un des défis hebdomadaires de digital painting sur DigitalPainting.school. Il y a encore quelques temps, je n’avais jamais participé à de tels événements. Mais récemment je me suis senti pousser des ailes et j’ai eu le courage de me jeter dans le grand bain. Et j’ai découvert que j’adorais créer avec des contraintes de départ

Avec du recul, je vois de nombreuses choses perfectibles, mais…

Le défi de la semaine

Cette fois le défi est de mélanger deux thèmes ensemble pour en faire un environnement original en digital painting. Il y a deux listes de thèmes où l’on peut piocher un environnement et une structure.

Pour ma part je suis parti sur canyon et temple. Comme je suis dans les thèmes désert et autres machins arabic-fantasy (voir mon dernier article) en ce moment, je me suis dit que ça allait parfaitement faire l’affaire.

Bon, je dois bien avouer que j’ai eu beaucoup de chance. En effet, j’ai déjà traité des thématiques similaires très récemment avec mes Journeys : des illustrations sur le thème du voyage et de la découverte de lieux insolites (visibles ici).

MacGyver de l’imagination

Curieusement ça me stimule les méninges d’être limité dans le temps et dans le sujet. Et ça ne devrait pas m’étonner car j’ai l’habitude d’imaginer des choses avec trois bouts de ficelles et un bout de scotch quand il faut faire un scénario de jeu de rôle ou quand il faut inventer le background d’un personnage ou encore écrire un texte de n’importe quelle nature…

C’est à se demander pourquoi j’ai tant tardé à m’y mettre à ces challenges. Et bien c’est simple, comme je trouvais toujours des défauts, je peaufinais mon travail, et je retravaillais encore et toujours ce petit détail que personne ne voit… Et finalement, je ne finissais jamais mes créations.

Un peu comme cette illustration qui n’a toujours pas été « finalisée » et qui date de 2016

Pas le temps = + de temps

Et c’est finalement la limite de temps sur l’émission #DrawWhatever (déjà évoqué ici) qui a tout débloqué ! Puisqu’on est limité à 2h, voire 1h30, on ne peut pas faire quelque chose de fignolée. Il faut donc lâcher du leste, et se faire confiance.

Et c’est donc sans complexe que j’ai pu publier des trucs que je n’aurais jamais, jamais, jamais, jamais montré en temps normal.

Voici les cinq DrawWhatever que j’ai publié depuis un mois et demi

Et je me suis rendu compte que ce « machin bricolé en quelques heures » n’était pas si mal.
Mieux, la contrainte de temps me donnait du temps pour faire autre chose ! Je me suis étonné à peindre beaucoup plus d’illustrations qu’avant.

Conclusion

L’avantage est multiple :

  • Je peins moins longtemps sur un digital painting et je me prends moins la tête.
  • Je cherche à optimiser mes habitudes de travail pour perdre moins de temps.
  • Je peins plus de choses différentes et donc j’apprends plus qu’en restant plusieurs jours sur un seul painting.
  • Je publie mon travail avec ses défauts et je reçois malgré tout du soutien, et ça fait du bien au moral.

Et vous les contraintes, ça vous fait quoi ? Ça réveille votre imagination aussi ? Ou bien ça vous hérisse le poil de pinceau ?
Dites-moi tout, je suis curieux de savoir si vous avez le même ressenti que moi.


Retrouvez une partie de mes projets de design ou mes travaux artistiques. Si mon profil vous intéresse, je suis disponible pour vous accompagner dans vos projets : contact.

 

4 réponses sur “Peindre avec des contraintes”

  1. Bien sûr j’adore touts ce que tu fais!!! Le plus intéressant c’est la façon dont tu en parles. C’est clair, précis et bien détaillé. Je sens de la passion et ça c’est super . Mais je ne suis pas objective.
    Pleins de bisous

    1. Merci, je sens de la passion aussi dans ce commentaire 😛
      En tout cas ça fait toujours chaud au cœur d’avoir une telle fan.

    1. Merci !
      J’ai commencé avec Photoshop par habitude (je suis graphiste/webdesigner) mais je n’étais pas satisfait du feeling du logiciel pour le digital painting. J’avais l’impression de faire du bidouillage.
      Je suis passé sur Corel Painter qui m’a conquis par ses brushs naturelles rappelant le traditionnel. J’ai pu faire d’énormes progrès en digital painting. Hélas, Painter n’évolue plus depuis plusieurs générations, reste instable, ne corrige pas ses bugs, reçoit des fonctionnalités inutiles, etc. Bref c’est la lente agonie.
      J’ai testé alors pleins de logiciels de digital painting et je suis tombé sur PaintStorm Studio qui est une petite pépite à mes yeux. Le logiciel est stable, a des mises à jour fréquentes, des fonctionnalités taillées pour le digital painting, un moteur de brush qui me rappelle Painter (mais beaucoup plus clair à prendre en main), et un tarif attractif (19$ pour une licence à vie) → https://www.paintstormstudio.com/fr/index.html
      Le logiciel n’est pas exempt de défauts (ça sera d’ailleurs l’objet d’un article à venir), mais j’en suis quand même très satisfait. Mes illustrations depuis presque un an sont faites via PSS, je recommande à 100% d’autant plus qu’il y a une démo disponible avec toutes les fonctionnalités débloquées.

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